Mes 25 raisons d’aimer mon métier !

Mes 25 raisons d’aimer de plus en plus ce métier après 28 ans de carrière !

(Ce sont aussi 25 raisons qui peuvent provoquer le découragement pour ce métier si elles ne sont pas satisfaites.)

Pour contrebalancer les messages négatifs sur le métier dans le groupe instit primaire, j’aimerais vous partager mon vécu positif (pour encourager tous les jeunes à se lancer dans le métier si la vocation les y pousse).

Après 28 années d’enseignement, je me rends compte que j’aime de plus en plus ce métier et que je prends de plus en plus de plaisir à enseigner. Pourquoi ?

  1. Parce que j’ai suffisamment de liberté pédagogique pour enseigner, pour créer, pour imaginer de nouvelles activités.
  2. Parce que je crée chaque jour une à deux nouvelles leçons que je me réjouis de tester le lendemain.
  3. Parce que j’ai un bagage de leçons (dans mon ordinateur) me permettant de choisir la quantité de travail que je souhaite. Je n’ai plus le stress des préparations.
  4. Parce que mon travail de correction est très limité grâce à la comparaison entre pairs, à la collaboration des élèves, à l’autocorrection, aux corrigés, à la correction « en live », à la correction collective.
  5. Parce que l’informatique (principalement Libre Office Draw, writer ou Calc) et Internet me facilitent la tâche de préparation.
  6. Parce que le vidéoprojecteur et l’écran géant (avec Internet) me facilitent le travail et améliorent l’efficacité des leçons.
  7. Parce que j’adore participer à l’éducation des enfants, à leurs valeurs et développer le respect de la planète, des autres, des différences.
  8. Parce que j’adore résoudre les problèmes relationnels des enfants grâce notamment aux « quarts d’heure d’écoute » hebdomadaires. (J’aime prendre successivement la casquette de « psychologue », « d’assistant social », de « policier » et « d’éducateur », des métiers qui m’ont traversé l’esprit durant mon adolescence.)
  9. Parce que j’adore prendre la défense des plus faibles, des discriminés pour rétablir la justice.
  10. Parce que j’adore faire progresser les enfants.
  11. Parce que j’adore voir la motivation des élèves à réaliser les activités.
  12. Parce que j’apprends et je progresse moi-même chaque semaine.
  13. Parce que je me sens utile à la société et au bien-être des enfants.
  14. Parce que le métier est très varié (on n’enseigne pas deux fois la même chose sur une année).
  15. Parce que je change de cycle tous les 5 à 10 ans pour ne pas tomber dans la monotonie.
  16. Parce que j’ai le soutien et la confiance de ma direction.
  17. Parce que l’ambiance scolaire est agréable.
  18. Parce que je relativise les réformes et la paperasserie en me consacrant avant tout à l’essentiel et à l’utile pour les enfants et leur future vie d’adulte.
  19. Parce que le Dicomath, le Dicoco, le Dicoverbe, les Rubanombre,… me facilitent la tâche, rendent mes élèves plus autonomes, améliorent leur progression et leur compréhension des savoirs.
  20. Parce que j’aime observer et écouter les enfants avec leur énergie, leur spontanéité, leur naïveté, leur joie, leur émerveillement, leurs questionnements.
  21. Parce que j’ai des locaux annexes qui me permettent d’isoler des groupes et facilitent l’organisation des activités.
  22. Parce que j’ai appris à gérer de mieux en mieux la discipline (et que les problèmes diminuent chaque année).
  23. Parce que je n’ai plus de conflits (importants) avec les parents (et que je relativise les critiques éventuelles).
  24. Parce que j’ai appris à gérer de mieux en mieux l’organisation et l’efficacité des activités pédagogiques.
  25. Le nombre d’élèves est limité (21 cette année; 2 x 14 l’année passée). Si j’avais plus de 25 élèves dans ma classe, j’apprécierais beaucoup moins le métier.

Malheureusement, toutes ces raisons, à l’opposé, peuvent dégouter, déprimer, rendre le métier désagréable : l’absence de liberté, l’absence de matériel, l’absence de discipline et de respect, l’absence de soutien, la monotonie, le manque d’outils d’autonomie, la surpopulation… sont autant de raisons de se décourager, de se démotiver.

Bruno Dobbelstein – instituteur primaire depuis 1996 – 49 ans – 24-09-2024 – Actiprim.be

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